
« Que Choisir » confirme le rôle central des audioprothésistes dans le « 100 % santé »
L’évaluation publiée le 20 février par l’association de consommateurs « Que Choisir » montre que, quelles que soient les aides auditives proposées, celles-ci sont de bonne qualité. Elle conforte l’analyse de janvier 2019 , réalisée par le Syndicat des audioprothésistes, sur la qualité globale des aides auditives disponibles depuis la réforme du « 100 % santé ».
Ce constat sur la qualité des appareils met en évidence l’importance des audioprothésistes, professionnels de santé à part entière, dans la prise en charge, le conseil et l’accompagnement des usagers. Quel que soit l’appareil, « Que Choisir » explique clairement que ce sont les réglages de l’audioprothésiste qui font la différence.
Ces résultats confirment « le rôle central des audioprothésistes dans la réussite de la réforme (…) compte tenu de leur rôle prescripteur majeur sur un marché aussi complexe que l’audiologie », comme l’écrit l’association. Néanmoins, compte-tenu de cette complexité de l’audiologie, les tests réalisés par « Que Choisir » ne permettent pas de montrer les avantages des aides auditives les plus sophistiquées. Des études cliniques sur des groupes de patients sont nécessaires pour mettre en évidence les différences entre appareils de classe 1 et de classe 2, comme le soulignent les récentes publications des fabricants d’aides auditives et d’experts .
L’audioprothésiste est un professionnel de santé de proximité. Il définit la réponse appropriée aux besoins de chaque patient, dans le respect de son parcours de soins. Sa fonction est bien d’évaluer, de conseiller et d’accompagner le patient face aux conséquences de son déficit auditif : repli social, isolement, dépression, déclin cognitif… Il lui permet de retrouver une vie sociale et professionnelle de qualité.
Les audioprothésistes et leur syndicat soutiennent le « 100 % santé ». Grâce aux efforts consentis par les professionnels et à l’augmentation du remboursement par l’Assurance maladie, il est possible de s’équiper dès maintenant avec un reste à charge réduit. Pour la réussite de cette réforme, les complémentaires santé doivent aussi adapter leurs garanties pour préserver le libre choix des patients . La communication sur l’importance d’une bonne audition pour la population et sur ses bénéfices en termes de santé publique est indispensable. Au contraire, les publicités trompeuses, réduisant les aides auditives à des simples biens de consommation, sont nuisibles à la lisibilité de la réforme et à l’information des patients. Elles ne devraient plus être autorisées .
Communiqué d’information des fabricants d’aides auditives du Snitem
Aides auditives : classe I et classe II Une nette différence entre les deux classes
Paris, le 20 février 2020 – A l’approche de la mise en œuvre complète du 100 % santé en audiologie au 1er janvier 2021, les fabricants d’aides auditives regroupés au sein du Syndical national de l’industrie des technologies médicales (Snitem) souhaitent rappeler quelques principes fondamentaux concernant cette importante réforme.
La nouvelle nomenclature des aides auditives (arrêté du 14 novembre 2018) a établi un classement en deux groupes : classe I et classe II sur la base de leurs caractéristiques techniques. Cette nomenclature résulte de 18 mois de concertation entre les experts des industriels et des pouvoirs publics pour définir l’ensemble des critères permettant une catégorisation des aides auditives en deux classes distinctes. L’une de ses premières conséquences a été de mettre fin à la commercialisation de nombreux modèles ne répondant pas aux exigeants critères de la classe I, ce qui marquait un engagement fort des industriels pour faire de cette réforme ambitieuse un succès.
Le passage de la classe I à la classe II nécessite que l’aide auditive possède des critères supplémentaires marquant ainsi la différence entre les classes. Ceux de classe II disposent d’algorithmes uniques, de programmes spécifiques et de dispositifs automatiques sophistiqués qui, une fois activés par l’audioprothésiste, permettent de répondre avec une plus grande efficacité aux situations sonores complexes rencontrées par les malentendants. Le haut niveau de satisfaction des patients vis-à-vis de leur audioprothésiste relevé dans de nombreuses études démontre l’importance de ces réglages. Les fabricants soulignent que seule l’activation de ces dispositifs technologiques par l’audioprothésiste permet de tester et de comparer les deux classes d’aides auditives comme le font toutes les études cliniques effectuées sur des groupes de patients. Remarquons qu’une récente étude comparative de Que Choisir a été effectuée sans activation de ces dispositifs et sur un mannequin équipé d’une seule oreille ne permettant pas ainsi de mesurer les différences de performances entre les deux classes.
Les fabricants d’aides auditives soutiennent la réforme du 100 % santé. Par leurs investissements dans la recherche et le développement, ils s’attachent à proposer, dans les deux classes, des aides auditives répondant toujours mieux aux besoins et attentes des malentendants.
Sorry, the comment form is closed at this time.